• NOËL UNE FETE PARADOXALE

    NOËL, UNE FETE PARADOXALE.

     Elle occupe une place de choix dans les calendriers sans que l’on n’en sache toujours l’utilité.

     Après avoir fait des mains et des pieds et s’être profondément creusé les méninges pour pouvoir coller une date à la naissance du CHRIST, au 4ème siècle de notre ère, alors même que l’Ecriture reste éloquemment silencieuse sur le sujet, l’église de Rome croyait certainement avoir réussi un grand coup. Et de fait, ce ne le fut pas moins, pourrait-on dire. En jetant son dévolu sur le 25 décembre, jour où avait lieu une fête païenne, elle marquait en effet  d’une empreinte inoxydable l’histoire du christianisme. C’était le début d’une longue chevauchée qui, aujourd’hui encore, résiste impeccablement au temps et aux théories. Impossible donc d’imaginer une fin d’année sans noël et tout le charivari qui entoure celle –ci. Ainsi, tous les ans, à la même période, la folie festive s’empare comme par enchantement des populations. Chacun y mettant du sien pour pouvoir vivre intensément ces moments. Généralement, les jours précédant cette fête sont consacrés aux préparatifs où poulets et porcs sont sacrifiés à l’autel de la gourmandise humaine ; où l’on dépense sans compter pour s’offrir des sapins enguirlandés et illuminés, des jouets et des nouveaux habits pour enfants, du vin fin, des liqueurs fortes etc. Et le jour « j », l’on fait des libations joyeuses à l’occasion desquelles la boisson et la nourriture se répondent dans un cocktail explosif qui laisse bien souvent les partisans de gargantua et autres gloutons sur le carreau, le tout sur fond de décibels endiablés. C’est l’occasion de tous les excès imaginables, le culte des plaisirs de la chair recrutant alors de nombreux fidèles. C’est le moment de l’année où les boîtes de nuit, les bars, les maisons closes réalisent leur plus grand chiffre d’affaire. Et dire qu’on commémore de la sorte la naissance du Seigneur JESUS-CHRIST, le sauveur que DIEU nous a donné pour nous délivrer du péché, de la vie de débauche, laquelle malheureusement trouve en la fête de la nativité un terrain autrement fertile pour son expression. Terrible paradoxe !

    D’aucuns diront qu’il n’y a pas que ce tableau somme toute noir. Il y a aussi les messes de minuit, celle du 25 décembre et autres, où de nombreux sacrements sont administrés.  D’accord ! Mais quelles personnes y assistent ? Les mêmes qui peu de temps après, adorent avec zèle et dévouement Bacchus et Venus dans les lieux de villégiature et autres. Même ceux qui viennent de recevoir les dits sacrements ne sont pas en reste. Pour exprimer leur joie, ils organisent des bals où l’on danse des rythmes  pour le moins endiablés. Trêve d’idolâtrie ! Inutile de se voiler la face. A quoi sert franchement la fête de noël ? Même les pires aveugles perçoivent sans efforts le contraste saisissant qui existe entre les intensions de départ et la réalité du terrain ; on prétend commémorer la naissance du CHRIST et en même temps on se livre à un paganisme pur et dur, à une vie mondaine qui ne devrait pas se retrouver en ceux qui se réclament de Christ et de DIEU. Que recherchaient les initiateurs de cette trouvaille en christianisant une fête païenne? Convertir les païens ? Auquel cas il leur faudrait revoir leur copie et changer de fusil d’épaule et donc de stratégie.

    A quoi bon festoyer est-on finalement tenter  de demander si cela n’est guère pour plaire au TOUT PUISSANT ? Non, ces gens devraient avoir le courage de se regarder froidement dans la glace, afin de faire amande honorable. Si DIEU n’a pas agrée les fêtes juives alors que celle-ci étaient même biblique (Esaïe 1 : 12 à 15), comment pensent-ils que l’Eternel les suivra dans une fête païenne fut-elle christianisée. Non ! Ce qui est important c’est non d’organiser des fêtes mais de croire en JESUS-CHRIST Le rédempteur, de l’accepter comme son sauveur et de mettre en pratique toute La parole de DIEU, en se détournant du péché !

                                                                               

                                                             Jean Baptiste KENMOE